L’HOMOGAMIE : DES FONDEMENTS SCIENTIFIQUES QUI RENFORCENT NOTRE APPROCHE…

Lorsque cette idée s’est précisée, il y avait en elle quelque chose de magique et de mystérieux, qui m’apparaissait comme une évidence. Mais il me manquait toutefois une confirmation scientifique. Cette confirmation est d’abord venue de la découverte hasardeuse d’une thèse de doctorat, soutenue en 2012 par Jeanne Bovet, au Laboratoire de Biologie Evolutive Humaine de l’ISEM à Montpellier. Cette thèse, à la suite de nombreuses autres recherches conduites depuis la fin des années 80 en Europe et aux Etats-Unis, concluait à une attractivité supérieure exercée sur les hommes par des femmes partageant avec eux certains traits du visage. L’idée était passionnante, et venait soudain éclairer d’un jour scientifique ce que je pressentais depuis des années ! Je plongeai alors dans l’univers bouillonnant de la recherche scientifique sur l’homogamie, et sur les critères d’attractivité dans la formation des couples.

Je fis notamment connaissance avec le FaceLab de l’Université de Glasgow, qui conduisait depuis des années des expériences concrète sur le sujet, et développait un algorithme pour tenter de cerner cette réalité. Puis j’eus la certitude que je faisais bonne route en me penchant sur une recherche menée par l’Université d’Oslo. Pour elle, « les critères de beauté dans les civilisations humaines sont fortement enracinés dans l’image de soi ». Et « le choix d’un conjoint serait finalement le résultat d’un équilibre entre des tendances opposées : « idéal » de beauté universel versus préférences fondées sur sa propre apparence ». En un mot : les critères d’attirance généralement considérés comme « universels » ne sont pas les seuls à conduire à la formation d’un couple ; la recherche par tout un chacun d’un « alter ego », un autre soi-même, est aussi une réalité physique. Cette réalité est d’autant plus forte et belle qu’il ne s’agit pas de trouver son double, son jumeau, son sosie – mais simplement un être avec qui on va partager. Et s’il est communément admis que l’on s’entend mieux avec quelqu’un avec qui on partage des idéaux, des goûts, des traits de caractère, pourquoi n’en irait-il pas de même de quelqu’un avec qui l’on partage certains traits morphologiques ? …

MAIS LE MYSTERE EST PRESERVE !

Il devenait alors évident pour moi que l’on pouvait accompagner des femmes et des hommes dans leur quête amoureuse, en leur donnant accès à ce « plus » que j’avais découvert.

C’est ainsi qu’est né Fusionnel, un site de rencontre pas comme les autres. Un site fondé sur un algorithme qui met en relation des personnes partageant des traits physiques. Le site de rencontre qui vous ressemble… Mais il n’était pas question pour autant de retirer à la rencontre amoureuse la part de mystère et de magie qu’elle recèle toujours ! C’était précisément ce mystère que je percevais, bien avant la science, et que je tiens plus que tout à préserver aujourd’hui.C’est la raison pour laquelle Fusionnel n’est pas un site de rencontre biométrique.

L’objectif de notre algorithme est d’identifier des similitudes et des proximités dans vos visages, et de vous présenter des personnes qui présentent de plus grandes chances de fusion amoureuse avec vous.Mais « grande chance » ne signifie pas certitude. Et à la fin, c’est toujours vous qui craquez… ou pas ! Cette attractivité homogame possède, la science nous le dit aussi, une dimension fortement inconsciente. Avec Fusionnel, il nous semble fondamental d’en préserver le mystère en rappelant qu’un algorithme ne donnera que des indications sur les proximités morphologiques susceptibles de constituer des « ingrédients d’attirance »…

PROLONGEMENT EVIDENT : NOTRE PARTENARIAT AVEC UN LABORATOIRE DE RECHERCHE

La suite de l’histoire, c’est aussi la mise en œuvre d’un partenariat passionnant avec le laboratoire d'un grand établissement public dont est issue la chercheuse Jeanne Bovet. Michel Raymond, responsable scientifique de l’étude poursuit les recherches sur l’homogamie et nous avons souhaité nous y associer, et y associer ceux d’entre vous qui le veulent.

Aucun membre de Fusionnel qui n’en exprimerait pas la demande ne sera inclus contre son gré ou à son insu dans cette recherche, qui bénéficie d’un contrôle très strict de la part des autorités de protection de la vie privée. Aucune donnée à caractère personnel ne peut être traitée dans ce cadre sans l’accord des personnes, et une autorisation de recherche (déclaration par le laboratoire de sa conformité à une méthodologie de référence publiée par la CNIL) encadre ce travail.

Nous publierons régulièrement, conjointement avec notre partenaire, l’état d’avancement et les résultats de cette recherche. Une page est dédiée à l’inclusion volontaire dans cette recherche ici. Vous pouvez y exprimer votre consentement à ce que vos données soient transmises au laboratoire, et vous y trouverez une présentation de la méthodologie de recherche mise en place par le laboratoire.